Photographe Bordelaise
Corine Perséphone, créatrice d’allégorie.
Vos projets nourrissent ma créativité, de cette symbiose naissent mes images.
Corine Chaussier née le 5 février 1967 à Fort-Lamy au Tchad
Je vis en Afrique jusqu’à l’âge de 6 ans (Tchad et Haute-Volta) et grandis sous l’objectif de mes parents qui me fabriquent ainsi de nombreux souvenirs de cette période.
L’été 1974, la famille rentre définitivement en France, à Bordeaux, berceau familial de mes ancêtres. Un an plus tard, la profession paternelle (géologue) nous emmène à Orléans où je grandirais et ferait mes études.
L’informatique s’impose comme solution à mes talents créatifs, n’ayant pu obtenir de place en filière artistique. Ce choix ne m’empêche pas de continuer à apprendre en autodidacte de nombreuses techniques d’expression artistique (peinture, modelage, collage, infographie, photographie).
Rapidement, je trouve un emploi dans l’informatique et m’installe en région parisienne.
Les aléas d’une vie qui ne me convenaient pas (licenciement, violence conjugale) et le décès de mon père me font revenir à Bordeaux.
En 2004, je reprends mes études à l’université de Bordeaux Montaigne dans le but de devenir professeur d’art plastique. C’est au cours de cette formation que mon processus créatif met en évidence la photographie comme étant mon média d’expression à privilégier.
A la fin de mes études, je rencontre celui qui deviendra mon mari, ainsi que ma muse et meilleur amie. Chacune nourrissant la créativité de l’autre au travers d’une complémentarité littéraire et photographique.
C’est tout naturellement qu’en 2008 je crée mon entreprise de photographe auteur.
En 2012 de lourds problèmes de santé remettent en question mon choix professionnel, et je manque de tout arrêter.
Ma rencontre avec l’univers burlesque me permet de reprendre confiance en moi.
Poussée par cette énergie nouvelle, mon activité professionnelle redémarre. Je m’ouvre à la photographie d’entreprise qui devient vite une passion. J’ aime trouver le meilleur angle dans la vie, comme derrière mon appareil photo pour révéler l’esthétique des lieux, des objets et des personnes.
Mon parcours fait appel à ma sensibilité exacerbée qui me permet de regarder les fêlures de la vie et du temps et d’en faire des points forts. C’est tout naturellement que les ateliers d’estime de soi on vu le jour, dans une optique de partage et de bienveillance, de résilience.
Forte de cet état d’esprit, je ne cherche plus à me conformer à ce que la société attend de moi du fait de mon genre, de mon statut social, ou de mon âge.
J’ai trouvé mon Ikigai*.
*En Japonais, Ikigai signifie « Joie de vivre » ou encore « raison d’être », mais les Japonais le résument à une phrase : c’est ma raison de me lever tous les matins avec envie.